Il était une fois Buda, la montagne Rose, et Pest, sa vallée maison

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Statut de la liberté version hongroise

Lorsque j’étais à Kraków, j’ai rêvé que je m’étais acheté une maison extraordinaire que j’admirais chaque fois que je passais devant. Je voyais cette maison se transformer sous les mains de maître d’un couple dont le mari était le roi. Puis un jour, ce dernier disparu. Son épouse n’ayant aucune idée où il avait pu aller, et fatiguée d’entretenir seule sa maison devenue trop grande pour elle seule, décida de la mettre en vente. C’est à ce moment que j’ai négocié un bon prix et que j’en suis devenue la propriétaire. L’achat s’est fait sans difficulté.

Alors que je visitais les lieux, mes nombreux amis et étudiants (inclus dans mon rêve ) envahissaient l’arrière cour faite de montagnes rocheuses immenses et roses comme le marbre. Tout à coup, un géant est sorti pour nous avertir d’arrêter de faire du bruit, car si nous réveillions son ami, le plus méchant et le gardien des richesses de la montagne, il pouvait nous anéantir de son petit doigt et ne pouvait garantir de notre vie. Sur ces mots, l’autre géant se réveilla et demanda à son frère avec qui il discutait ainsi. Il tenta de sortir de son trou, mais il était trop gros et le trou ne suffisait plus pour laisser passer ses larges épaules. Cependant, ayant été averti et ayant vu le géant, j’en convint de rappeler mes visiteurs et de les ramener à la maison. Tout le monde s’est mis à descendre la montagne, traversa le ruisseau et entra dans la maison de briques/roches roses, tout en bas.

Durant l’aménagement de mon nouvelle environnement, je remarquai que certains objets se déplaçaient seuls en se retrouvant dans une pièce où je ne l’avais pas placé. Certains de mes convives m’en faisaient d’ailleurs la remarque. Un jour que j’étais à l’extérieur dans les immenses jardins entre la montagne et la maison, j’entendis des bruits sourds de briques et pièces de béton qui se décollaient du bas de la maison. Intrigués, les enfants et les moins jeunes sont allés voir ce dont il s’agissait et trouvèrent des mini objets de la maison, dont une tête coupée miniature, des tasses de thé pour enfants, cachés dans les entrailles de la fondation ainsi que des billets en papier blanc pliés, livrant des messages, des indices où pouvait se trouver le mari qui avait disparu.

Je decidai d’employer un constructeur maçon pour replacer les pierres tombées. Justement, la maison voisine en construction engageait un maçon. Celui m’informa qu’il était celui qui avait effectué les travaux sur cette maison et qu’il pouvait me faire un bon prix pour les réparations, car son travail était garanti et s’étonnait d’ailleurs que les pierres aient glissé ainsi. Il m’informa que je devais voir cette incidence comme une porte qui s’ouvre et qu’il me restait à en comprendre le sens.

Et puis je me suis réveillée. Entre deux sommeils, je me disais que c’est tout de même bizarre que des pierres glissent toutes seules et que la fondation cache des messages… Je devais suivre l’incidence pour trouver la résolution du rêve.

La suite du rêve se développa au retour dans les bras de Morphée. Cette fois-ci, je me  retrouvais encore dans la maison mais sous forme de grand navire fantôme. Personne sur le quai, qu’un plancher qui craque, tordu par le mouvement de la vie. Ce bruit m’amena à porter plus attention au plancher et à ses noeuds. C’est alors que je vis des racines séchées dessinées en forme de doigts qui se croisaient les unes vers les autres. À ce moment, je compris qu’en surface les doigts semblaient morts, mais que sous cette surface, la vie attendait d’être libérée. Comme si un mauvais sort avait été jeté au mari disparu, celui ci devait rester cacher et jouer éternellement une mélodie sur un clavecin pour garder les gens vivants sous le plancher et devenait, malgré lui, un geôlier obligé de maintenir sa tâche pour ne pas tuer ces gens. Tel un jeu, je repérai où il se trouvait dans la maison et puis sans bruit, me suis retrouvée derrière lui sans qu’il s’en rendre compte. L’ojectif était d’ailleurs que le sort soit brisé sans qu’il se rendre compte que quelqu’un était en train de le délivrer. Quand il se rendit compte que j’étais là, il me dit, bravo tu as réussi. « C’est enfin fini ».

En levant ses doigts du clavecin, les doigts racines se mirent à bouger et les planches à s’écarter pour laisser s’envoler de nombreuses personnes habillée de manière très colorée. La vie se libérait.

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Maintenant, le lien que je fais entre ce rêve et ma visite à Budapest est que la ville est justement construite d’une montagne, ville de Buda d’un côté, et de vallée (Pest) de l’autre. En faisant le tour de la ville avec le Big Bus hop on hop off, j’ai entendu cette histoire et j’ai compris le sens de mon rêve en l’entendant. L’histoire raconte que les dirigeants et notables habitaient les montagnes de Buda où a été érigé le palais royal au 15e siècle et lorsque ceux-ci traversaient vers Pest pour différentes raisons, dont une reliée à l’enterrements du père du comte Széchenyi, ce dernier s’y senti isolé par les turbulences saisonnières du Danube qui empêchaient de pouvoir effectuer les traversées de Pest vers Buda. C’est ce qui mena le comte Széchenyi à planifier la construction d’un premier pont.

Mon séjour à Budapest s’est complété hier en prenant le train vers Prague. En quittant le quai, j’ai ressenti un serrement au cœur, je me sentais comme la princesse quittant son prince, une longue séparation après de courtes retrouvailles.

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Adieu princesse

Budapest, un conte de fée de mes ancêtres à l’époque Médiévale!

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Kraków

Trois jours à Cracovie

Jour 1

La grande confusion des voyages… Raynair, mon premier vol avec cette compagnie m’en a fait voir de toutes les couleurs. Avec un retard de deux heures et trente minutes d’attente supplémentaire sur la piste, plus le temps allait, plus je me disais que j’allais avoir des problèmes à l’arrivée en Pologne.

En effet, la réceptionniste avec qui j’ai échangé pour la réservation m’avait indiqué que leur comptoir fermait à minuit. Mais j’avais encore un brin d’espoir, car j’avais demandé d’arranger un taxi pour venir me chercher à l’aéroport.

Après un atterrissage qui m’a fait littéralement perdre mes lunettes sous le siège de la banquette avant, ma tablette indiquait minuit deux.

Après la cueillette de mon bagage une demi-heure plus tard, je sors de la zone vers rien à déclarer et je vois une jeune fille blonde, 18 and peut-être, avec mon nom sur un carton! Je vais vers elle, elle se présente en anglais, et je crois naïvement qu’il s’agit de quelqu’un de l´hotel’s70 où j’ai loué, deux nuits, un appartement.

Jour 1

En cours de route, je m’en rends bien compte qu’il s’agit de la chauffeuse de taxi, en équipe avec son père, qui me sauve de ma mauvaise aventure. En route on sympathise. Elle me raconte qu’elle veut devenir pilote et est en train de se former comme ingénieure en aviation, 5 ans, 7 peut-être d’étude. Dans ma tête, je me la représente surtout comme mon ange de Cracovie.

Nous arrivons enfin à l’hostel’s70 pour confirmer que la réception est bien fermée. Je règle la course, 20 €. La jeune chauffeuse de taxi croyait pourtant elle aussi que quelqu’un aurait attendu pour m’ouvrir la porte. Elle me demande quel est mon plan B.

-Un autre hôtel?

Elle me conduit au ParkInn, où j’ai payé un bon lit pour me tirer de cette mauvaise histoire et dormir.

Déplacement vers le fameux hostel’s70, j’apprends que l’adresse a changé et que les indications sur Google maps me conduise à une adresse où ne loge pas mon hôtel. Un échange avec une personne en anglais m’apprend que l’hotel est situé de l’autre côté sur l’autre rue.

J’y arrive, frustrée en surface pour leur apprendre à changer cette mauvaise habitude de fermer la porte aux clients qui arrivent après minuit.

Je vois la chambre appartement, absolument rien de pareil à ce que j’ai vu sur la photo, c’est moche, mais la salle de bain est neuve, propre et il y a un séchoir. Je ne l’utilise pas, mais j’ai lu quelque part que c’est la nouvelle tendance en Pologne et je  décide de ne pas faire de chichi. Une nuit pour dormir à pas cher et une autre réservation que je ferai pour la nuit suivante. J’ai décidé de rester pour aller visiter le musée d’Auschwit et Birkenau de l’immonde génocide de 1939-1945. J’irai prier sur les cendres des ancêtres.

Je passe l’après-midi à visiter la vieille ville.e1493eae-a8ae-4db0-96bd-b4aaac22a679.jpeg

En fin d’apres, j’ai décidé d’aller repérer la gare. Sur place, je profite du moment pour questionner le fonctionnement de ma fameuse passe Eurorail qui m’a coûté cher. On m’informe que je dois réserver mes sièges si je veux être assise, sinon, je devrai voyager debout. Je fais donc la file pour mes réservations. J’apprends que pour me rendre à Cluj-Napoca, en Roumanie, il me faudra bcp de déplacement même si c’est de Varsovie. Il ne se trouve aucune place assise pour me rendre à Varsovie, d’ailleurs. J’opte donc pour deux réservations en voyage de nuit : Budapest et Prague. On verra pour la suite.

Jour 3

Visite d’Auschwit-Birkenau – un tour avec SeeKraków.

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Je me lève tard et je transporte mes bagages à la Résidence Kraków, un excellent choix à un excellent prix. Avoir trouvé cet hôtel avant, j’y aurais séjournée pour mes trois jours.

Puis, vers 13 h, je me dirige à l’endroit désigné pour recueillir les touristes en route vers Ocevitw, l’ancien village de Pologne dont la population a été déportée par les Allemands, et ceux qui refusaient, emprisonnés; un parcours de 90 minutes pour s’y rendre. Une visite de 5 h.

Un site qui bouleverse bien sûr.

Retour après beaucoup de marche et 3 h de bus aller-retour. Je retourne à l’hôtel vers 9 h 30 le soir.

Jour 4

Depart vers Budapest en train ce soir. J’ai envoyé des colis par la poste pour alléger mes bagages.

Je suis fatiguée, mon corps souffre de marcher beaucoup chaque jour, mais qu’à cela ne tienne, je me rendrai à la gare en faisant un arrêt à la House of Beer pour me rafraîchir, manger, écrire mon blog.

Mon train décolle ce soir, 22 h 30 environ. Je rêve à Budapest et à ses Thermes qui me feront du bien! Deux jours de repos!

bon voyage !