LA QUÊTE

par Billy Ange Manzi
étudiant au programme de Productions télévisuelles
Collège La Cité, classe 22553FRA, hiver 2017

Je suis né au Rwanda un beau jour d’été  199X

De la joie à la peine , au pays des mille collines ,

La vie ne tient qu’à une lame de machette ou de chance

Je survis à la nature la plus  noire de l’homme.

Voyage, partir au plus loin devient ma voie pour oublier cette malchance.

De pays en pays, de rencontre en rencontre, de langue en langue,

Du Rwanda en Ouganda, du Congo au Togo, du  Kenya au Botswana,

Mes périples dans ces lieux n’ont qu’un seul acheminement : celui du  vieux continent.

Celui d’un avenir sans terreur, plein de Bonheur et d’espoir de jours meilleurs.

La France, la Normandie, le Havre deviennent mes nouvelle terres, celles qu’ autrefois  des libérateurs venus d’Amérique et d’ailleurs s’y sont sacrifiés pour que d’autres puissent en bénificier .

Ai-je trouve mon havre de paix? Celui d’un nouveaux départ?

Mon monde à moi, désormais,  blancs, blacks et beurs.

Ma jeunesse, mon adolescence, mes amours, mes peines, mon éducation,
empreintes d’amour de liberté et d’égalité

De l’école primaire au 1er flirt ainsi qu’à la maitrise de nouvelles langues,
mon avenir devient universel

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Nouveau départ

NOUVEAU DEPART
©David Mongulu, 2018
étudiant en Technologie de l’architecture

Je me réveille dans ce nouvel environnement.

Tout est si diffèrent.

Le chaud, le froid tout est à l’extrême.

Et s’adapter n’était pas dans le terme.

Je dois faire comme si de rien de rien n’été.

De toute façon, je n’ai pas le choix, telle est ma peine.

Alors j’écoute.

Je vois.

J’apprends.

Mais l’intégration n’est pas facile.

Après un long moment à croire que l’environnement était hostile.

Voilà la lumière au bout du tunnel.

Nouvelles rencontres, nouvelle amour.

Nouvelles cultures, nouveaux horizons.

Nouveau départ, nouvelle vie.

Tout parait à présent plus clair sur cette nouvelle terre.

Sur ce, merci à vous de faire de ma vie une toute nouvelle expérience.

 

 

 

 

Pas à pas

Slam personnel
Par Nicholas Lauzon

 

Pas à pas nous avançons

À la recherche de notre destination

Une odyssée en hauteur

Une montagne intimidante

Un sommet en perte de vue

Une histoire décourageante

Sans boussole, guidé par le « piff » d’une passion

Je prends un grand respire; je commence l’ascension

 

La montée, remplis d’obstacles et de défis

Offre à chaque détour, une leçon de vie

Une classe sur la persévérance

Un séminaire sur la patience

Un cours complet sur la motivation

Une longue étude en détermination

Pas à pas je deviens l’apprenant

Des hauts et des bas de mon cheminement

 

Cette escalade dans l’atmosphère

Peut sembler parfois solitaire

Cette montagne impitoyable et non pardonnante

Je ne vois toujours pas le sommet, un autre coup dans le ventre

Mais le voyageur humble et éduqué

Accepte l’aide offerte, apprend même à la demandée

Il n’abandonne pas, malgré les échos qui lui donnent le calvaire

Qui mange de la marde, qui crève en enfer

 

Armé de courage

Sourire au visage

Rêveur sans remord, tête dans les nuages

Pas à pas j’écris les pages

Pas à pas je crée mon voyage

Pas à pas je brise les barrages

Je deviens plus sage

Je ravage les images

De ceux qui me découragent

 

Le « trek » est long, le sommet est encore loin

Mais ce n’est pas le temps de rebrousser le chemin

La colonne forte, chaque position est planifiée

J’ai calculé les charges que je peux supporter

De bonne semelle sous ma fondation

Une tête remplie d’imagination

J’ai accepté mes faiblesses, j’ai appris de mes erreurs

Pas à pas – j’n’ai pu peur

Je suis l’architecte de mon destin

Tassez-vous de d’là – vous n’avez pas vu la fin.

Un début d’année sur les chapeaux de roues ou le blues post-grève

signe ecolesAlors que les sapins et les décorations de Noël éclairent encore nos entrées et nos salons. la cloche du retour au travail sonne son drelin-drelin pour la reprise des classes au collégial en Ontario. Ce qu’il y a d’unique cette année, après une grève de cinq semaines sous l’emprise du Conseil des employeurs des collèges (CEC) et du SEFPO, c’est que 12 000 étudiants et 5 000 professeurs se retrouvent désorganisés par un semestre d’automne bousculé vers janvier 2018 et qui se terminera à la dernière semaine de janvier. Lire la suite « Un début d’année sur les chapeaux de roues ou le blues post-grève »